L’école littéraire du Nombril
On entend souvent qu’il n’y a plus d’« écoles » aujourd’hui, comme il y avait eu le classique et le baroque, le romantisme et le naturalisme. Au XXème siècle, âge d’or des avant-gardes, presque chaque œuvre faisait fleurir une nouvelle étiquette, futurisme, dadaïsme, populisme, théâtre de l’absurde, réalisme socialiste, nouveau roman, beat puis lost generation, etc., qui se succédaient avec les décennies. On écrivait dans l’étroit carcan d’un mouvement, la noblesse ultime était d’en créer un tout neuf. Maintenant, plus rien de tout cela. Sans école qui unifie la disparité des créations littéraires, l’époque croupit dans sa morosité morbide et ambiante. Des critiques, fâchés que la littératureRead More →