Ismaël Dabo aka Kultur vient de dévoiler son nouvel EP Midnight Whispers. Une Electro en forme de folie douce idéal pour les amateurs de gourous du MPC.
Kultur ne cesse de surprendre depuis deux ans. Ce véritable oiseau de nuit (il ne produit qu’une fois le soleil couché) qui a feté sa majorité il y a peu, Kultur (signé chez Nowadays Record) nous invite à naviguer entre le rêve et la réalité avec Midnight Whispers, son deuxième EP qui sortira le 25 novembre 2016.
Mais revenons à l’origine, la sortie de son premier EP, en juillet 2015. Ce grand gamin s’amuse avec des « Jeux d’enfants ». Une force tranquille qui transporte avec entrain vers un univers extrême-oriental. Voulant se rapprocher de la perfection au maximum, le beat est léché, c’est une œuvre graphique construit comme un nombre d’or auditif.
Avec Kultur aucun détail n’est là par hasard. Douceur, délicatesse et légèreté sont les maîtres-mots des différents tracks du jeune artiste. La paix s’empare de l’auditeur, à la manière de Jamie XX. Le karma se charge d’ions positifs. Les yeux clos, l’univers minimaliste emporte par le sentier musical de la chill qui se trace peu à peu au fil des pulsations introspectives. Une ambiance féerique, note après note s’écoule sur un temps qui se ralenti. L’impression que Jon Hopkins a eu un gosse avec Fakear.
« L’écoute commence avec See The World où l’on découvre un avant goût de ce que sera l’EP comme si l’on rentrait dans un rêve, jusqu’à Just A Dream qui nous en sors. Unravel caractérise justement ce retour à la réalité, avant que le morceau final au piano vienne nous faire un rappel nostalgique de ce rêve. C’est un EP avec une atmosphère vraiment nocturne, et je pense que la meilleure expérience d’écoute pour cet EP est de le découvrir de nuit » raconte le jeune artiste.
Après quelques performances remarquées à Solidays, Positiv et The Sound You Need festival cette année, Kultur revient sous un éclectisme encore plus prononcé.
Avec Midnight Whispers, Kultur explore de nouvelles influences et diversifie les sonorités pour créer un résultat riche orchestré autour d’un beatmaking épique et stellaire caractérisant le producteur. De « Dead Flowers » à « Unravel » en featuring avec la canadienne Jessel Alejo, le jeune français use avec maestria de son MPD, délivre de la sonorité venue d’ailleurs pour une ode au voyage intérieur.
Pas encore de concert de prévu mais cela ne saurait tarder.