Grande découverte cette semaine en France, apparemment 100% des femmes qui utilisent les transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle. Le Grand Bestiaire a mené l’enquête pour y voir plus clair, et ne pas céder à l’aveuglement des chiffres.
Un premier point, qui à fait cette enquête et pourquoi ?
C’est le « Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes » (notez bien entre les femmes ET les hommes) créé par François Hollande, le 3 janvier 2013. Il est dirigé par Danielle Bousquet, ancienne député ayant basé sa carrière sur les droits des femmes ; mission départementale aux droits des femmes, Centre national d’information des droits des femmes et de la famille et Assemblée des femmes.
Cette recherche faite avec l’appui d’Osez le feminisme souligne encore une fois, que les femmes sont le centre du monde (ou en tout cas du métro). Que les femmes sont maltraitées, plus que tout les autres (hommes) êtres sur Terre, que les femmes sont les seules à subir de la violence, verbale ou physique, et plus particulièrement relative à la sexualité.
Le but, créer des lois pour réglementer ces « abus » encore légaux, mettre en avant les possibilités de recours, informer le public. Pour l’instant on peut impunément siffler quelqu’un, commenter son physique et sa tenue, bloquer son passage, le regarder, lui poser des questions sur sa vie sexuelle et l’inviter ; autant de choses qui selon le HCEfh devraient être punies.
Précisons dès maintenant, qu’une enquête à été menée par nos soins sur un petit nombres de Parisien(ne)s et qu’aucun des actes « non puni pour le moment » n’a été cité en tant que harcèlement ou agression.
Qu’est ce que c’est donc que le « harcèlement sexiste » ?
Si les violences sexuelles sont clairement définies en droit, il n’existe pas en revanche de définition du harcèlement sexiste. Pour le définir, les membres du HCEfh se sont appuyées sur la définition du «harcèlement de rue» et sur la définition du sexisme. Un nouveau terme que nous devons étudier avant d’en parler.
« Le harcèlement sexiste dans l’espace public se caractérise par le fait d’imposer tout propos ou comportement, à raison du sexe, de l’orientation ou de l’identité sexuelle supposée ou réelle d’une personne,qui a pour objet ou pour effet de créer une situation intimidante, humiliante, dégradante ou offensante portant ainsi atteinte à la dignité de la personne. Le harcèlement sexiste peut prendre des formes diverses comme par exemple des sifflements ou des commentaires sur le physique, non punis par la loi, ou des injures, punies par la loi. »
Et c’est là que le bas blesse, le harcèlement se confond facilement avec la drague, mais comme précisé par le rapport étudié, ce n’en est pas. C’est donc un jugement subjectif qui demande à être appliqué par la loi. Une femme pourrait prendre un sifflement pour un compliment, comme l’a proposé Sophie de Menton sur Twitter, commentaire très peu apprécié par les féministes évidemment. La directrice d’Osez le féminisme lui répond avec dédain “D’une part, son commentaire va à l’encontre de la débanalisation du harcèlement sexiste, et d’autre part il renforce les agresseurs dans leur idée qu’ils ne font que complimenter les femmes.”
On a des données, mais d’où viennent elles ?
Le rapport remis à Marisol Touraine, à été effectué selon des « consultations citoyennes » menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d’Essonne par le HCEfh. Six cent femmes cela suffit apparemment pour établir un pourcentage, cela semble faible, et le fait qu’il soit établi sur une zone géographique localisée pose évident un problème de spectre. Se baser et établir des conclusions sur un mini pôle de recherche afin d’en faire ressortir des projets de lois, c’est ce que l’État Français compte bien faire.
Marisol Touraine, a annoncé jeudi sur iTÉLÉ que « le gouvernement prendrait des mesures fortes d’ici quelques semaines parce qu’il n’est pas tolérable de ne pas pouvoir prendre un transport en commun sans être importunée ». Sur son blog, elle n’en parle pas, mais elle s’occupe aussi des affaires sociales et de santé, les femmes ne sont peut être pas le centre du monde après tout.
En attendant de lire notre propre enquête en fin d’article, apprenons par coeur les à faire et à ne pas faire proposés par la ministre. Les hommes sont souvent cités pour tenter de ne pas trop les stigmatiser, mais rien n’y fait, après lecture c’est pourtant le royaume des femmes dans lequel les féministes sont reines. Quid des violences faites aux hommes dans les transport ?
Et les autres ? Et les hommes ?
Deux tiers des usagers des transports publics sont des voyageuses et deux tiers des victimes d’injures et insultes sont des femmes, tout comme l’écrasante majorité des victimes de violences sexuelles.
Cela veut bien dire qu’un tiers des usagers sont des hommes et qu’un tiers des victimes sont aussi des hommes, à priori tout les usagers sont donc victimes d’injures et insultes ainsi que d’agressions sexuelles. Mais comme d’habitude, les chiffres sont édulcorés pour servir le propos, on pourrait être étonné de voir que seules les femmes comptent (et que les pauvres un tiers restant, hommes ne comptent pas). Mais on a surtout du mal à croire que toutes les personnes qui ont pris des transports en commun se sont fait agresser.
Quelques petits points omis dans les médias et présent dans la dite enquête : Les victimes de coups et blessures sont principalement des hommes, les violences dont les hommes sont victimes ont plutôt lieu dans le train, Les hommes constituent la majorité des victimes à partir de 21h !! Mais bien sûr même dans le rapport d’état ces petites phrases sont mises en sous bassement des phrases sur « les femmes », ces reines, qui ont le droit à du gras et de la typo taille de géant.
On a fait notre propre (petite) enquête : Femmes / Hommes
« Avez vous subit des harcèlements sexistes et/ou agression sexuelles dans les transports ? »
Sur 20 femmes interrogées, 10 ont répondu oui ! Cela veux dire, (étonnement total) que dix d’entre elle n’en ont pas subit, le rapport des féministes à 100% tombe bien bas.
– Elles ont subit des harcèlements sexistes ; des petites phrases lancées à la volée du type « tu veux que je t’arrose« , « mmh t’es bonne chérie » souvent en pleine journée, beaucoup de regards insistants sur les décolletés.
– Et des agressions sexuelles ; un homme qui pose son érection dans le dos, un masturbateur exhibitionniste, un frottement très déplacé en heure de pointe, des mains très baladeuses.
Plus particulièrement les jeunes femmes témoignent de « suiveurs », pratiquant donc hors et intra transport qui semblaient les pister jusque chez elles. Si il impossible de vérifier tant que l’agression n’a pas eu lieu, qu’ils en avait l’intention, cela les as terrifié quand même. Information tout aussi pertinente ces agressions ont eues lieu dans les RER, les métros de fin de soirée à moitié vide, et contrairement à ce que révèle le rapport du HCEfh ; jamais dans des bus.
Sur 20 hommes interrogés, 5 ont répondu oui ! Encore une fois, étonnement total, il sont cinq de moins que les femmes, mais ils existent. Chez les hommes se sont en priorité les agressions verbales qui dominent.
– Ils ont subit des harcèlements sexistes, souvent orientés sur leur propre sexualité ; « espèce de pédé », « suce la moi » ou sur la sexualité de leur compagne « elle est tellement belle elle ne devrait pas être avec un babtou comme toi, mais avec nous ».
– Les agressions de type « sexuelles » se font elles beaucoup plus rares, une main au fesses discrète en heure de pointe. Ce sont plutôt les agressions tout court qui posent problème, un coup de sac dans les parties, ou carrément des batailles de poings.
Sur le total femmes et hommes confondu (40), 25 ont répondu non, jamais d’harcèlement sexiste ou d’agression sexuelle. De ce total 15 ont subit des agressions et harcèlements de matière non sexiste ou non sexuelle, 5 d’entre eux sont des femmes, 10 sont des hommes.
Si vous avez encore un doute, sur la définition harcèlement ou agression sexuelle ou l’intention de personnes proches de vous dans les transports, voici un petit florilège de réponses du rapport d’État :
Bonjour,
Passons sur les fautes d’orthographe, d’accord, de conjugaison, ou de ponctuation, voire coquilles et je soulignerai dans un premier temps l’amusement que votre papier procure… Scriptis : « Le rapport remis à Marisol Touraine, à été effectué selon des « consultations citoyennes » menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d’Essonne par le HCEfh. Six cent femmes cela suffit apparemment pour établir un pourcentage, cela semble faible, et le fait qu’il soit établi sur une zone géographique localisée pose évident un problème de spectre »
Et Oh! Stupéfaction !… vous nous avez élaboré : « On a fait notre propre (petite) enquête : Femmes / Hommes
« Avez vous subit des harcèlements sexistes et/ou agression sexuelles dans les transports ? »
Sur 20 femmes interrogées, 10 ont répondu oui ! »
Puis « Sur le total femmes et hommes confondu (40), 25 ont répondu non, jamais d’harcèlement sexiste ou d’agression sexuelle. De ce total 15 ont subit des agressions et harcèlements de matière non sexiste ou non sexuelle, 5 d’entre eux sont des femmes, 10 sont des hommes. »
Oui, certainement, vous avez réalisé un panel conséquent -et à n’en pas douter, selon la méthode des quotas…- qui nous éclaire bien mieux que la précédente étude.
Entendons-nous bien, que vous ayez des doutes personnels, d’autant que vous vous basez sur votre expérience personnelle, est amplement justifié.
De là à essayer de démontrer autrement que par l’absurde une telle idée… Vous vous ridiculisez.
Dans le second temps, votre manque assez navrant d’humour, votre prise de position résolument sérieuse est aussi source d’amusement puisqu’il est « nocif » à votre article…
Et pourtant, il vous suffisait de penser à : « on dit que 100 % des femmes ont été agressées… Voici donc le témoignage exclusif d’une femme, la seule, l’unique, l’exception, et j’en passe, qui n’a jamais été harassée sexuellement, ni ne s’est jamais sentie harassée sexuellement ! » pour que votre propos soit démonstratif…
En vous souhaitant une délicieuse fin de journée et un agréable weekend, Bien cordialement,
Sicaline.
Bien aimable de votre part de passer sur les fautes et/ou coquilles,
c’est le prix à payer quand on veut partager rapidement ses pensées.
L’étude que nous avons fait ne vise pas à surpasser celle de L’HCEfh mais bien à montrer son ridicule tant le sujet est subjectif.
Le but était à priori non déguisé, de l’humour et de l’absurde,
dommage que vous ne l’ayez pas ressenti.
C’est la vérité, on aurait pu faire plus clair, avec l’exemple de la « seule femme jamais agressée »,
mais nous laissons ces gonzos à d’autres collègues de la presse web.
Cela dit, si vous tenez à témoigner d’humour et d’absurde, envoyez nous un article !
Nous nous ferons un plaisir d’intégrer votre voix au contenu.