Les copains du blog Le Monde en Rayures s’interroge sur le snobisme musical de l’indépendant et la ritournelle abrutissante du mainstream. Faut-il favorisé l’un plutôt que l’autre ou alors complètement s’en foutre ?
La question taraude les fans de musique : qu’est-ce que la bonne musique ? Est-elle forcément nichée ou élitiste ? Combien de fois ces phrases à tiroir, vides de sens, ont-elles effleuré nos oreilles : « C’était mieux avant », « je le préférais à ces débuts » ou encore « depuis qu’il est mainstream, c’est de la soupe ». Le lien entre tube populaire et musique de merde est-il un corollaire indiscutable ? Comme l’a compris très vite Maitre Gims faut-il faire de la musique qui plaise à tous et vide de sens pour devenir célèbre. Subir l’engouement du public et la déferlante des critiques est-ce obligatoire, l’un peut-il vivre sans l’autre ?
LeMondeEnRayures trouve la réponse à sa manière.
Quand la musique est bonne
Je suis tombée hier sur cet article de Mademoiselle.
J’approuve en partie ce que cette jeune femme nous explique pour pousser son coup de gueule sur ce qu’elle appelle le « snobisme musical ».
En effet, un certain nombre de mélomanes, dès qu’ils écoutent autre chose que ce qui passe sur la plupart des radios dites commerciales, se targuent de savoir mieux que les autres ce qu’est la « bonne musique ». Et se permettent de critiquer les goûts de ceux qui se contentent d’aimer les tubes de Skyrock, RTL 2 et j’en passe.
On est d’accord, la musique ce n’est pas qu’une histoire de connaissances ou de qualité, mais de ressenti. J’ai beau ne pas supporter Grégoire et son Toi + Moi par exemple, je ne me permettrais pas de juger ceux qui en sont fans (quoi que parfois ça me démange…!).
Personne ne peut imposer à qui que ce soit ce qu’il doit aimer ou non.
La musique commerciale c’est quoi ?
En revanche, je voudrais revenir sur sa définition de musique commerciale, sur laquelle un gros raccourci est fait.