
Pour sa 11ème édition, Hors Pistes a choisi la thématique de la révolution. Ce festival de l’image en mouvement, qui se tient du jusqu’au au 8 mai au Centre Pompidou prend une saveur toute particulière, avec le mouvement #nuitdebout qui fête son premier mois d’existence.
Séances de projection, programmes vidéo, performances, conférences et autre potentiel façon de traiter et échanger des points de vue sur l’Art de Révolte, c’est le désire de Hors Pistes pour cette édition. Un objectif : « explorer le combat citoyen et ses représentations plurielles sur la scène artistique contemporaine ».
Après la conférence inaugurale de Gabriella Coleman, l’une des grandes spécialistes du fonctionnement de la nébuleuse Anonymous, le festival prend le parti du combat citoyen, de ses représentations plurielles dans le monde artistique et revisite également les grandes figures historiques de la manifestation. Du mythique ciné tract de 1968, l’évènement remonte le fil jusqu’à sa vision plus contemporaine, jusqu’aux rébellions qui s’organisent désormais dans le monde du web.
D’ailleurs pour être complément ancré dans cet événement où que soit le « révolutionnaire » la manifestation s’accompagne d’un forum-1 ouvert à la parole et à l’action, avec la mise en place d’une bibliothèque participative en collaboration avec wos-agencedeshypotheses.com.
« En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d’ancêtres. » #AndreBreton #HorsPistes pic.twitter.com/C2AUCecOoZ
— Centre Pompidou (@centrepompidou) 28 avril 2016
A travers une série de d’élément faisant écho à la lutte civique, l’artiste détourne son utilité pour revisiter les codes et les sens, à l’instar de l’artiste Pedro Reyes qui transforme des armes à feu en instruments de musique, Agnès de Cayeux qui relance la notion du « Big Brother » avec un documentaire sur les drones. Des performances de Iván Argote, un jeune artiste brésilien qui ouvre tant sur l’image que l’informatique et la sculpture. Il a fait un passage remarqué au Centre Pompidou lorsqu’il a « graffé » deux Mondrian, sous verre. Pour les amateurs d’artiste du numérique Joachim Olender, use avec brio des jeux vidéo aux thèmes politique, pour immerger le public dans ces œuvres. D’autres encore seront présent tel que Philippe Parreno, l’habitué du Palais de Tokyo. Plus d’une dizaine d’artistes se donneront le relais dans ce festival qui a une atmosphère bien spécifique en ces jours de « révolte et réflexion » française.
Enfin, « trois installations proposent de participer de manière très concrète à une réflexion participative à travers des ateliers réguliers. Des parcours thématiques en présence des artistes sont proposés comme des lectures particulières de l’exposition et un moment d’échange entre les artistes et le public » explique Hors Pistes.
Hors Pistes 2016 : L’art de la Révolte
Expositions
23 avril 2016 – 8 mai 2016
de 11h00 à 21h00
Galerie 4 – Centre Pompidou, Paris
Entrée libre